Archives pour la catégorie 2011 : Tour de la France (étape après étape)

Le déroulement du voyage dans le temps et le récit du parcours

Clap de fin…Bilan et Remerciements…

Que du bonheur !!!! cette phrase, je l’ai souvent répétée lors de mon « Tour de la France à vélo ». Oui vraiment, ce projet m’a apporté plus que je n’en attendais. Je suis comblé et heureux d’avoir réussi ce défi mais aussi d’avoir partagé ce projet avec vous, famille, amis, copains, blogueurs (prés de 600 connexions par jour), personnes et paysages rencontrés sur le bord du chemin,…. Il me restera dans le coeur et en moi plein de souvenirs et de moments forts indélébiles. Claude, mon ami fidèle, m’a expliqué un jour, un des aspects de la philosophie Tibétaine : l’impermanence. Depuis mon départ, toutes les rencontres, les moments de solitudes, l’observation des choses,… ont fait que je ne suis plus tout à fait le même entre le début et la fin de ce voyage.  De tous ces moments de partages et de dialogues,  j’ai transmis ma passion et j’ai, bien sur, aussi appris de l’expérience des autres.

Au début de ce Tour de la France, je voulais, comme l’ami Jacques parcourir l’ensemble du parcours tout seul. On ne se refait pas, mon caractère social et le désir de partage, a pris le dessus et ainsi, j’ai choisi d’être accompagné pendant un certain nombre d’étapes (environ 50% du temps). Je pense que cela a été un bon équilibre. Voyager seul permet plus facilement la rencontre, mais aussi le partage avec mes accompagnateurs a contribué à une meilleure connaissance réciproque et  nos échanges ont été d’une grande richesse.

Avant de partir, j’avais dédié ce projet à Domitien, mon ami décédé il y a 5 ans. J’ai souvent  pensé à lui pendant ce Tour et je sais qu’il aurait été heureux de me féliciter à l’issue de ce Tour.

Enfin, je suis rentré sur Lyon le samedi après l’arrivée à Balan pour voir mon papa, très fatigué, qui est à l’hôpital. J’ai pu partagé avec lui la réussite de ce projet et lui dire combien est immense ce qu’il m’a apporté et transmis…je sais la complicité qui nous unit et qu’il est fier de son fils.

Pour marquer le « Clap de fin » de ce périple, j’ai envie de vous  transmettre un certain nombre d’éléments et un petit bilan à chaud (j’espère n’avoir oublié personne, si c’est le cas : mes excuses) :

  •   Organisation de ma journée type : D’abord, il m’était plus facile de planifier la journée quand j’étais seul que lorsque j’étais accompagné. Donc la journée se déroulait de la manière suivante : Levé à 6h45, douche, petit déjeuner, chargement de la Charogne (20kg en plus du vélo), et départ à 8h, je roulais jusqu’à 10h30, petit en-cas avec banane (j’en ai mangé environ 150 au cours du Tour) et barres de céréale, 2h de vélo puis arrêt, en général un plat du jour dans un « petit troquet » car cela favorisait la rencontre avec les gens du pays. Au moment de repartir il ne me restait plus qu’une trentaine de kilomètres à parcourir que je faisais tranquillement en récupération.  Dés mon arrivée au gîte, je prenais la douche, une petite mousse. Il était alors temps de se mettre sur mon ordinateur (au passage 1,2kg) pour alimenter mon blog.  En moyenne, il y avait bien 1h15 de travail : téléchargement des photos et vidéos, articles à écrire, lecture des commentaires,…Ensuite, j’allais prendre la température de la ville d’arrivée en me baladant  1 petite heure. Je prenais alors le repas vers 19h30 et j’essayais de me coucher vers 21h30 ce qui me laissait largement le temps de récupérer. Cela est peut être prétentieux de ma part mais à part 2 étapes (Salvetat et Le Vigan), je n’ai jamais été vraiment fatigué.  Je le redis mais il n’y a pas d’exploit sportif dans ce que j’ai fait, c’est seulement une bonne gestion qui était nécessaire pour réussir ce défi
  • Remarques personnelles : La France est un pays merveilleux et prendre les petites routes (plutôt que les voix rapides) et traverser petits villages et campagnes est un vrai bonheur. 99% des gens que j’ai rencontrés sont sympa, curieux et accueillants (peut être que cela dépend aussi de sa propre attitude). De tous ces moments magiques je me souviendrais de : Ronan le paysan breton, Stéphanie du café de la Croix aussi en Bretagne, le papi émouvant et ému à Sedan et Maribel, la directrice d’école à Uzes.  Au niveau de la circulation routière, la majorité des conducteurs ont fait preuve de prudence en me doublant moi et la Charogne (souvent objet de curiosité). J’ai ressenti beaucoup d’envie de faire la même chose dans le regard des gens rencontrés. Si j’ai suscité quelques projets et bien j’en suis heureux. Tous les matins, j’ai toujours eu un grand plaisir à monter sur mon vélo et je ne me suis jamais lassé. Un petit mot sur les pistes cyclables : et bien les pouvoirs publics ont encore beaucoup d’efforts à faire pour faciliter la circulation à vélo, nettoyage des pistes, conception, faire confiance à des décideurs cyclistes,…
  • L’accueil au niveau de hébergements commerciaux a été dans l’ensemble très corrects sauf peut etre dans des lieux très touristiques. Les « palme d’or » reviennent : au gîte de Vaucenans à Saint Amour, au « petits sentiers » à Fresse sur Moselle à l’Hotel, « le râle des genets » à Dun sur Meuse, et  au « Chti’ Panier » à Morcenx (Landes)
  • Le genou : quand je suis parti pour ces 5500km, j’avais une petite inquiétude sur la tenue de mon genou droit (déchirure du ménisque). Le Dr Dejour chirurgien (son père était un éminent spécialiste du genou) avait refusé l’option « opération » qui consistait, par arthroscopie, d’enlever la partie déchirée de ce ménisque. Ses conseils étaient de : faire du vélo (facile) et de faire des étirements du genou. Le bilan des course c’est que je ne ressens plus aucune douleur et j’ai recommencé la course à pied puisque j’ai fait plusieurs footing de 40 à 1h20.  Je remercie le Dr Dejour pour son diagnostic et pour ces conseils pour l’instant judicieux.
  • Remerciements : 
                    – à mes  accompagnateurs vélo : Que du plaisir avec mes amis qui ont fait un bout de chemin avec moi et tout particulièrement, j’ai beaucoup aimé le départ entre Caluire et Chamelet et le passage au col du chêne avec jeunes et anciens cyclos et cyclistes amis, le p’tit troquet à Pont de poite, la montée à Notre Dame de Ronchamp, et le vent et le gîte à Baumes les dames avec Jacques, le passage du Ballon d’Alsace avec Christian et Marco, le passage de l’Alsace à la Lorraine avec Jean Michel de Strasbourg, le passage sur la plage de Caïeux sur Mer avec Sylvain, la remontée difficile sur Sordeval et les routes droites en Normandie (des coquelicots) avec Jean-Marie, La balade sur la plage  de la Palue avec Joël et ses 2 filles, les 120 kms sur les bords de Loire avec le vent dans le dos avec David, les 40 kms sur les bords de Loire et la côte finale de Saint Avertin avec Dédé (il a depuis ce jour un super coup de pédale), la surprise de voir Christophe et Fabienne à l’arrivée du bac à la Grave sur mer, Marie Thérèse aux petits soins avec moi et Sylvain dans la traversée du Pays Basque, les montées des Cols Pyrénéens avec l’Aubisque (final difficile pour Syvlain), Tourmalet (le silence dans la brume), et le Portet d’Aspect (3 passages à 17%) et le p’tit repas rigolo à Sainte Marie de Campan avec Sylvain , la montée tonique sur Saissac avec Serge et Frank, le parcours dans les petites routes du Var après Roquebrune avec Pierre et le soutien sans faille de Jean-Claude dit « le Grand » ( et bien sur, j’associe Rosette et Mireille qui sans être sur le vélo, étaient efficaces au niveau de l’organisation logistique) sur toutes les étapes des grands Cols mythiques Alpins, surtout le Col de l’Izoard et la remontée de la vallée avant l’Iseran où nous avons essuyé des belles averses, les parties de manivelles sur les faux plats (où il me faisait tirer la langue), moins aimé la gamelle à Broissieux où heureusement tout s’est quand meme bien terminé , le col du Frêne avec Querru et son système tout nouveau de changement de vitesse, la petite route dans les Bauges avec le montagnard Yves, et enfin le final sur Balan d’abord, la montée du col du Chat, le rythme soutenu avec les amis Alain, Jacques, Pascal, Gerard et Patrice puis sur Caluire avec le Président de l’AC3F Jacques et les 6 collègues du club. Vraiment tous des supers accompagnateurs !
                    – à mes amis qui m’ont hébergé : Dans chaque étape où vous m’avez accueilli, vous avez rivalisé pour me faire passer un super moment de détente, de récupération, de bonne table et j’en garderai un excellent souvenir : Chez les Perrussel à Chamelet, David et Marina à Nantes, les Perdriau et Baumard de Tours, les Perdriau de La Rochelle, les P’tits Colin de Saint Médard, les Debouzie à Garate, Frank et Marie Pierre à Castelnaudary, les Charvat à Broissieux et les Robert à Balan…un grand merci à tous ! vous êtes  les bienvenus aux Calmes à Caluire ! 
                    – aux blogueurs (famille, amis, connus, inconnus, personnes rencontrées,…) : vous étiez en moyenne entre 500 et 600 à vous connecter chaque jour. J’ai été surpris et ravi par ce succès. Merci pour vos commentaires parfois humoristiques, parfois émouvants,…ces messages m’ont toujours encouragé à aller de l’avant, et à garder le moral et ma bonne humeur!
                    – à Sylvain le journaliste du Progrés avec qui nous partageons des valeurs communes!
                    – à tous mes amis qui ont participé à l’accueil et au final, à Balan, à Fontaines Saint Martin et aux Calmes. Cela m’a fait chaud au coeur !
                    – à Rosette et Jean Claude qui ont organisé magnifiquement la fête du final à Balan et qui ont contribué au succès de mon arrivée. Depuis prés de trente ans une amitié forte nous unit Mireille et moi, avec vous deux et cette traversée des Alpes l’aura cimentée encore un peu plus…grand merci à vous deux! 
                    – à Claude mon ami qui a « escaladé » quelques cols mythiques à mes cotés et aussi Solange que j’associe (j’ai bien pensé à elle à Lanslevillard,  un lieu de légende pour nous trois…) 
                     – à ma famille, mon père et ma mère et mon oncle et ma tante, fidèles supporters qui  m’ont soutenu pendant tout le périple,
                     – à ma cousine Noëlle qui a suivi toutes mes étapes, grâce à Laetitia l’infirmière de la résidence de la Salette à Bully. J’ai été heureux de lui faire partager mon périple,
                     – à mon fils Lionel, un super coach informatique, un super soutien sans faille à ce projet, et une super complicité entre nous…
                    – à Mireille, qui bien que restée dans l’ombre de son « champion » de mari a soutenu à fond mon « tour de la France ».  Son action a largement contribué au succès de mon projet.
Voila je tire ma révérence… pour quelques temps… mais le plaisir a été tel, que vont vraisemblablement germer d’autres projets…Affaire à suivre!
Salut et des Bises à vous tous !!!!!!
Robert
Ces deux dernières photos (ci dessous), l’une prise par un Hollandais (qui me l’a transmise par mel) et l’autre prise par un professionnel à 1 kilomètre du sommet, donnent la preuve que je suis bien monté au sommet du Ventoux avec la Charogne. Je n’avais pas pu faire une photo puisqu’une cycliste belge avait laissé tomber mon appareil photo qui s’est brisé.

Au sommet du Ventoux

Mont Ventoux :il reste un kilomètre

Etape 50 : la boucle est bouclée…

Etape 50 : Balan – Caluire et Cuire (les Calmes) par Fontaine Saint Martin : 30 km

Ce matin, le challenge n’était pas trop important puisqu’il suffisait de quelques coups de pédales et de 30km pour rallier Balan (01) à mon lieu d’habitation à Caluire et Cuire, là où j’étais parti. Il s’agissait bien de boucler la boucle pour que le défi soit pleinement réussi.

Après une bonne nuit et un super petit déj chez Rosette et Jean Claude, je retrouvais Jacques Clauss le Président de l’AC3F  et  6 amis du club cyclo  où je suis licencié.  Jacques m’avait fait la surprise et proposé de m’accompagner sur le parcours de cette dernière étape. Robert, un autre copain cyclo du club avait prévu un itinéraire par la Dombes. Nous avons donc escaladé la Côtière par une petite route tranquille  pour atteindre le plateau. Cela m’a fait bizarre de me retrouver sur mes routes d’entrainement habituelles. Un passage à la mairie de Fontaines Saint Martin avait été prévu par le Président du Club et c’est Monsieur le maire et quelques adjoints qui m’ont fait l’honneur de m’accueillir à la mairie et de me remettre une coupe de la commune lors d’un pot amical. C’est là que les 2 Dominique sont arrivés pour m’escorter, à moto, jusque chez moi. Jean-Claude et Rosette tenait aussi à être à mes cotés jusqu’au bout.

Seul sur mon vélo, je pouvais savourer en roue libre les derniers kilomètres de ce tour de 5450 km. En passant devant la maison de mon ami décédé, Domitien, je n’avais pas oublié que ce tour lui était dédié et je me suis souvenu de nos moments forts de sport que l’on a vécu avec lui et Jean Claude.

Il ne restait plus que 2km et là dans la résidence où j’habite, un comité d’accueil de voisins et Mireille m’attendaient et m’ a fait une ovation bien sympathique…

Oui ! la boucle est vraiment bouclée…je l’ai fait ce Tour de la France dont j’ai toujours révé. Je suis heureux et je peux être fier de moi…

Épilogue : vous étiez en moyenne 600 blogueurs à vous connecter chaque jour sur mon blog. J’ai été scotché par ce succès et je vous remercie tous. J’ai été très très heureux de partager ce voyage à vélo avec vous. Je ferai un petit bilan de ce projet (organisation, moments forts,…) dans les jours qui viennent.

N’hésitez pas vous aussi à me transmettre vos remarques, avis,…

A Balan avec l'AC3F et son Président

Arrivée à Fontaine Saint Martin

devant la mairie avec Monsieur le Maire

REmise de la coupe par le Maire de Fontaine Saint Martin

Accueil des voisins à Caluire

Etape 49 : Avant goût de la fin du Tour, Avant dernière à Balan…

Etape 49 : Bellecombes en Bauges – Balan : 149km (étape la plus longue), 24 km/h(étape la plus rapide) et 1200m de dénivelé

Je laisse le soin à l’ami Jean Claude de commenter cette étape. Il m’a fait une belle frayeur dés le début du parcours. Heureusement …Ouf, plus de peur que de mal.

Après une très belle soirée en compagnie de Denise et Yves qui nous ont gâtés, une nuit on ne peut plus réparatrice, nous prenons un départ avec un ciel complètement bleu, ce que nous n’avions pas vu depuis quelques jours. Un petit au revoir ému et nous voilà partis en descente douce vers aix-les Bains où nous avons rendez-vous avec Jacques, Alain et Pascal. Le temps est frais mais très agréable, l’étape débute pleine d’émotion car c’est la dernière avant le court final sur Caluire. On s’attend Robert et moi à vivre intensément ce moment de retrouvailles avec les amis tout au long de la route et à l’arrivée. Mais tout à coup dans une descente droite, banale, tranquille où le soleil projette mille petites taches de lumière à travers les feuillages, tout à coup un grand clac, un crac je ne comprends pas ce qui arrive, je plonge par dessus le vélo, je tape violemment le côté du casque sur le bitume, je roule sur l’épaule et le dos, me retrouve plus ou moins étalé sur la route, le vélo d’un côté et la roue arrière de l’autre. Le sang coule au dessus de l’oeil, l’avant-bras un peu griffé par la route. Je n’ai pas spécialement mal mais que s’est-il passé ? En fait une pierre assez grosse masquée certainement par les taches sombres et claires sur la route, Robert l’a évitée, n’a pu me prévenir, je n’ai rien vu et Badaboum !! La suite des péripéties, visite à la pharmacie du coin, bilan il faut recoudre, étape aux urgences de l’hopital d’Aix où Yves m’a conduit, des pansements, 5 points de suture. Un grand merci à toi Yves !! Plus de peur pour Robert et Mireille, Rosette que de bobos pour moi. Impressionnant !!! Le cours de l’histoire reprend dans la voiture. Nous rejoignons nos 4 c ompères vers Le Bourget du Lac et nous apprenons qu’Alain est à l’amende pour avoir entraîné le groupe en direction de Chambéry. Bilan 13 km de plus au compteur ! Ascension du Col du Chat, très beau panorama sur le lac du Bourget. Le reste de l’étape se déroule à merveille, Yenne, les gorges de La Balme on rentre dans l’Ain on retourne ensuite en Isère pour l’arrêt casse-croûte à « Le Bouchage », Morestel , St Chef sont avalés par les 4 « gladiateurs » préssés d’en découdre avec la dernière vraie côte de Moras. On arrive à Crémieu, le groupe s’étoffe avec Gérard et Patrice, la route est avalée à vitesse « grand V », je reprends mon vélo réparé tant bien que mal pour faire le dernier km en peloton. L’arrivée à Balan au débouché de la petite côte « rue de la Mairie » est là ainsi que tous les amis. C’est l’apothéose pour Robert, les flashes de la Presse crépitent les ovations pleuvent. Robert est aux anges et nous aussi ! Le challenge est réussi ! Bravo Robert ! C’est bien toi le Champion de ton rêve !

A Broissieux, quelques minutes avant la gamelle

Vu du lac du Bourget du Col du Chat.

Lacet du Col du Chat : Pascal et Alain avant le sommet

Robert et ses accompagnateurs de l'avant dernière étape

un bien beau trophée...pour ce défi accompli

le trophée que m'a remis l'ami Jean Claude

Je l'ai fait....avec le soutien de mes amis

Avec mon ami Jean Claude...moments forts!

mes accompagnateurs et le maire de Balan à l'arrivée

L’arrivée finale à Balan se trouve dans la vidéo préparée par le coach Informatique Lionel (mon fils)

Etape 48 : Dernière étape de montagne alpestre

Etape 49 : Bourg saint Maurice – Bellecombes en Bauges : 115km, 18.5 km/h et 2300m de dénivelé

Pour la première fois depuis quelques jours nous abordons cette étape sous de bons hospices barométriques. En effet, le Cormet de Roselend qui se dresse devant nous (prés de 2000m d’altitude) sera escaladé sous le soleil et une température idéale. Nous montons avec l’ami Jean Claude bon train (actif….) et nous basculerons au sommet au bout de 2h d’ascension et 1200m de dénivelé. A 2 km du sommet nous sommes rejoint par Michel, un ami cycliste (chevronné) qui terminera le col avec nous. Jean Claude aura un p’tit coup de moins bien dans le dernier kilomètre mais se refera la santé avant de grimper les dernier col de la journée : le col du Frêne. Dans la vallée nous rencontrons des cyclistes en groupe ou tout seul. Je me fais plaisir en me lâchant un peu en essayant de tenir les roues à 30km/h et ça passe pas trop mal avec la Charogne. Nous rencontrons aussi Stéphane, cycliste et coureur à pied qui nous accompagnera jusqu’au pied du col du Frêne. Moment d’échange et de partage avec un jeunot (34ans) fort intéressé par mon Tour. Pour accéder au magnifique plateau des Bauges, cela se mérite et il nous faut beaucoup d’effort pour grimper ce col du Fréne avec des passages à 9 et 10%. Nous parvenons en haut tous les 3 et c’est le bonheur d’avoir grimpé tous ces grands cols des Alpes. Au Chatelard en Bauges, nous retrouvons l’ami Yves qui nous attend avec son VTT pour nous conduire à Broissieux, hameau de Bellecombes en Bauges. Il nous a concocté une petite route bucolique (avec des passages dans l’herbe…oui, oui) et on se régale de ces paysages calmes et véridiques des Bauges. A l’arrivée à Broissieux, Denise et Yves nous accueillent avec sourire, enthousiasme, chaleur et je recevrais même des p’tits cadeaux. Tous les amis qui m’ont accueilli chez eux ont tous rivalisé pour faire partie des meilleurs gîtes de mon Tour de France (Camaret, Tours, La Rochelle, St Médard en Jalles, Garate, Castelnaudary, Broissieux et Balan.

Nous passerons dans ce hameau de Broissieux,  un excellent moment réparateur chez Denise et Yves, avant de nous elancer le lendemain matin pour l’avant dernière étape.

Massif du Mont Blanc vu de la montée du Cormet d Roselend

Rencontre originale...

Michel et Jean Claude...à 2km du sommet

Le "Grand" après l'effort

Dernier grand col de la Route des Alpes

Stéphane rencontré avant le col du Frêne

On entre dans le Massif des Bauges

Grace à Yves le Tour de la France est passé par là...

Sprint final à Broissieux

Robert et sa Charogne et Jean Claude à Broissieux...quelques mètres derrière...

Avec nos hôtes Denise et Yves

Petits cadeaux...j'adore. Merci Denise!!!!

Grand vin j'adore...Merci Yves !!!

Etape 47 : On a vaincu l’ Iseran…

Etape 47 : Saint Michel de Maurienne – Bourg Saint Maurice : 120 km – 2800m de dénivelé (17.2km/h)

Après l’étape d’hier, nous pensions que cette étape allait se dérouler dans des conditions climatiques meilleures et un parcours moins dur que pour l’étape 46. Et bien on s’était foutu le doigt dans l’oeil. Malgré le point météo fait sur Internet le matin qui était plutôt encourageant. En fait des les premières minutes de vélo, la pluie nous a déversé des trombes d’eau et cela jusqu’au pied du col de l’Iseran. Là, nous avons pris le temps de prendre un petit en-cas dans un resto (LE GLACIER DES EVETTES) à Bonneval sur Arc et nous avons été accueillis, là encore, avec une grande gentillesse . La patronne nous a même proposé de faire une petite lessive afin de sécher nos affaires de vélo…assez exceptionnel comme accueil.

Lorsque nous avons repris les vélos pour s’attaquer au géant des cols européens, les nuages se sont écartés et ont fait place à un beau soleil nous permettant d’admirer le paysage pendant la rude montée.

Coté effort, nous ne nous attendions pas à des difficultés aussi grandes. La remontée sous la pluie de la vallée de la Maurienne puis de l’Arc, le court mais exigeant col de la Madeleine (9 et 10%) et la météo…tout cela combiné a fait que lorsque nous sommes arrivés au sommet  (Yéééééééééééé!!!!!!!) nous étions bien « rincés ». Cette montée, je l’avais dédié à mon papa qui a un passage difficile au niveau de sa santé. Il a été présent tout au long de cette ascension et je lui en ferai part dès mon retour à Lyon. J’ai hâte de le voir.

Je voulais aussi dire que la réussite de cette traversée difficile des grandes alpes (il ne reste plus demain que le Cormet de Roselend) je la dois à mon ami Jean Claude qui m’a épaulé tout au long de ces dures étapes mais aussi à nos deux accompagnatrices toujours là quand nous avons besoin de quelque chose. Merci « grand » !!! Merci Rosette et Mireille!!!

Amical salut aux amis Freney

Col de la Madeleine...sommes nous en été??????

Pas encourageant le temps en vallée de Maurienne...

On attaque l'Iseran avec les premiers rayons de soleil de la journée...

Le "femmes" club...encourageant leur champion...

la pente avoisine ici les 12%

quels merveilleux panoramas lorsque le soleil est là !!! magique!!!!

il est vaincu....Objectif atteint !

L'AC3F au sommet...

Avec les lacets...on s'élève vite (pas toujours)

Etape 46 : Grande étape de montagne…

Etape 46 : Guillestre-Saint Michel de Maurienne : 123km-3100m de dénivelé et 16.2 km/h de moyenne

Cette grande étape alpestre avec le passage de 2 cols mythiques  (l’Izoard à 2360m et le Galibier à 2645m)à plus de 2000m d’altitude me faisait un peu peur. Il faut aussi rajouter 2 cols de plus petite envergure le Lautaret et le Télégraphe. Nous avons connu un début d’étape très arrosé puisque nous avons pris la pluie à la sortie de Guillestre en remontant la vallée du Guil qui mène au pied de l’Izoard. C’est le col que j’apprécie le plus, sa difficulté, ses pentes avoisinants les 11% le passage à Brunissard, son histoire avec les coureurs de légende. Coppi, Bartali, Bobet, Merckx, Thévenet se sont illustrés sur ce col. A la sortie de la forêt vers l’altitude 2000, nous arrivons dans un lieu magnifique : la Casse Déserte. Heureusement une petite accalmie nous a permis de prendre quelques photos devant la stèle de Coppi et Bobet.  Il ne restait plus que 2 km à gravir et nous avons franchi le col sous une pluie battante et froide. Un arrêt au refuge Napoléon pour prendre une boisson chaude et mettre des vêtements secs et nous attaquons la descente sur la ville de Briançon.

C’est là que le col du Lautaret (30km) débute, nous l’abordons à un bon rythme et nous nous alimentons de sandwichs que nous ont préparés Mireille et Rosette. Tout cela nous amène au pied du Galibier avec ses derniers 8km d’ascension dont un final à 12% dans la brume. La fatigue se fait quand même sentir et ce n’est que dans ces 2 derniers km que je retrouve de « bonnes jambes ». Au sommet du Galibier il y a du brouillard. Heureusement un coup de vent chasse les nuages et nous fait découvrir le magnifique panorama du lieu.

Le soleil  et la chaleur font leur apparition dans la descente sur Valloire et nous terminons par une ascension tonique du Télégraphe avant de replonger sur Saint Michel de Maurienne terme de notre étape du jour.

Demain… toit de l’Europe : Col de l’Iseran (plus haut col d’Europe)

Au pied de l'Izoard, il pleut...on s'équipe

Arrivée sur la Casse Déserte

Les couleurs d l'AC3F aux cotés de Coppi et Bobet

Jean Claude sur le final du Lautaret

On l'a fait...ce Galibier (dans la brume)

Névés dans la descente du Galibier

Photo dédiée à Kakou : Bielle du télégraphe !!!!!!

Etape 45 : 1ére grande étape alpestre : Colmars – Guillestre

Etape 45 : Colmars-Guillestre : 93 km et 2112m de dénivelé

Avant de retrouver mes accompagnateurs Samedi dernier, j’avais eu une longue conversation avec la Charogne et quand je lui ai dit qu’elle allait finir le parcours dans la voiture, elle a tiré la gueule. Alors, j’ai proposé un compromis qu’elle a accepté. Je la garde et je me deleste d’un seul sac. Ce que nous faisons depuis dimanche. En fait je n’avais pas l’intention de m’en séparer jusqu’à Caluire. On a fait une bonne équipe jusque là alors on va jusqu’au bout. Nous quittons donc Colmars, cité Vauban en direction du Col d’Allos (2247m). Après une approche douce, la montée se durcit et nous montons par une petite route en lacets au milieu des paturages et de tapis de fleurs multicolores. La pente n’est pas trop rude et nous négocions le col à bonne allure en veillant de ne pas trop  entamer les réserves. Après avoir franchi le sommet, nous basculons du coté Barcelonnette. On passe de la vallée du Verdon à la vallée de l’Ubaye.

Après avoir traversé la petite ville de Barcelonnette,  célèbre pour ses habitants qui ont émigré dans les pays d’Amérique latine pour faire fortune, nous remontons la vallée de l’Ubaye et au charmant village de Saint Paul d’Ubaye nous attaquons la montée du col de Vars. Cette montée me rappelle des souvenirs sympa avec Claude dans le cadre d’une tentative de la randonnée cyclo Saint Tropez-Val d’Isère : nous avions gravi ce col la nuit au clair de lune et malgré les efforts c’était magique. Cette grimpée n’a pas été aussi simple que nous ne l’imaginions. Les pourcentages (certains entre 9 et 11% de moyenne) ne nous ont pas facilité la tache. Aprés 1 petite heure d’effort nous avons franchi le col de Vars (2109m) qui marque la fin du département des Alpes de Haute Provence et le début de celui des Hautes Alpes. Petite collation prise au sommet (pâtes et omelette) et descente sur Guillestre. Demain seconde étape alpestre : Guillestre-Saint Michel de Maurienne par les cols de l’Izoard et du Galibier…sûrement la plus exigeante étape de mon parcours.

Montée du col d'Allos

col d'Allos

Nos deux accompagnatrices

Vue sur l'Ubaye depuis le col d'Allos

dans Vars 3 Bornes avant le sommet

Ouf ! Ouf !...dur Vars !

la preuve pour deux !!...mordus...

Etape 44 : Carte blanche à Jean-Claude

Compte tenu que je n’ai plus mon téléphone portable : Si vous avez un message à m’envoyer faites le sur le N° de Mireille : [edit: /!\ JAMAIS de numéro de téléphone sur un blog en accès public!!! (Lionel)]

Etape 44 : Seillans-Colmars (108 km, 18.7km/h dénivelé : 1200m )

Ce matin huit heures pétantes, nous quittons le « Mas d’Engaspaty » où nos hôtes nous ont servi un petit déjeuner avec confitures maison pour nous doper en glucides. Deux km de parcourus à la fraîche, quelques nébulosités de la nuit se dispersent, une belle  journée se prépare et déjà nos chemins se séparent. En effet, Pierre avec lequel nous avons passé une merveilleuse journée nous quitte pour retrouver son véhicule à Villecroze. Nous attaquons une grimpée d’où nous admirons le village de Seillans où la veille nous avons dîné sur une petite place pittoresque sous d’immenses platanes et accompagnés par quelques airs joués par un violoniste. Finie la rétrospective, continuons notre chemin, la grimpée est fraîche douce, un moment nous nous arrêtons de jacasser pour « écouter le silence de la nature » avec le soleil encore léger. La chaleur montera ensuite. Nous admirons le panorama, et comme Robert a été repéré par un couple admiratif, arrêt explications devant cette immensité qui s’offre à notre regard. Nous arrivons ainsi au Col de Valferrière, première difficulté de la journée. La route se poursuit, magnifique entrée rocheuse de Castellane et nous remontons pour atteindre le Barrage de Castillon et un plan d’eau d’un bleu-vert turquoise que nous longeons sur une dizaine de km. Arrêt casse-croûte à St André les Alpes puis final en montée relativement tranquille le long du lit torrentueux du Verdon jusqu’à Colmars terme de notre superbe étape. Merci Robert pour ces instants partagés scellant notre grande amitié.

Dîner sur la place de Seillans

Nous quittons le village de Seillans

chuttttttt......!!!

Rencontre furtive avant Mons

Retenue de Castillon (Verdon)

Remontée sur Colmars

Arrivée à Colmars