Archives pour la catégorie Préparation physique et matérielle

Préparation physique et matérielle du projet

…Bilan matériel après mon Tour de la France : tenue de la remorque AEVON,…

Analyse et Point de vue sur le choix de la Remorque AEVON (avec vidéo : voir rubriques « Matériel : vélo et remorque » :

Je recommande vraiment aux cyclos qui pratiquent le vélo avec un vélo de course de faire le choix de cette remorque AEVON (ma Charogne : voir histoire étape 9). Elle présente les avantages et inconvénients suivants :

Avantages :

  • Elle est très très maniable et super agréable à piloter. Le pilotage est un vrai régal surtout dans les descentes. On peut aussi utiliser son vélo de course (le mien est un look 565 carbone) et on a vraiment la sensation de faire du cyclisme…avec au derrière, 20kg en plus. Conseil : il ne faut pas utiliser de tige de selle en carbone (risque très élevé de bris). Dans les cols on peut facilement monter en danseuse. Dans les descentes, j’ai fait des pointes à 60 km/h et elle ne bouge pas (attention néanmoins s’il y a du vent de coté à la prise au vent plus grande). Parfois, surtout sur le plat, il m’arrivait d’oublier que j’avais une remorque. L’accroche sous la tige de selle lui donne une grande stabilité et il semblerait que les remorques qui s’attache sur l’axe de la roue ne sont pas aussi stables. Des chutes sont signalées sur des forums et par un copains ‘à 40km/h avec ce type de remorque.
  • Je la trouve esthétique
  • Le poids (20 kg : 8kg pour la remorque et 12 kg de bagage) est tout à fait acceptable et avec un développement de 24 (plateau) et 28 (roue libre) j’ai passé des montées avec des pentes compris entre 13% et 17% (Portet Aspet). Par exemple j’ai escaladé le Mont Ventoux (depuis Bédouin) en 2h31 mn en 24×24 (en moyenne) et un passage au plus fort de la pente (12% en 24×28).
  • L’étanchéité est parfaite
Inconvénients :
  • Le seul gros inconvénient que je lui trouve c’est le prix un peu élevé et dissuasif (750€). Ceci dit, il faut relativiser car si j’avais du utiliser un vélo avec des sacoches le coût d’achat total aurait été surement plus élevé
  • il faut très  légèrement anticipé le freinage (j’ai posé des patins de frein spéciaux et la différence est peu marquée)
  • dernière Remarque : lors des premières étapes, j’ai ressenti des douleurs au niveau de l’extérieur des pouces (uniquement les 2 premières semaines)…vraisemblablement dues au ballant et au poids de la remorque (pour maintenir le vélo droit lorsqu’on est en danseuse, il faut tenir assez fortement le guidon
  • Une autre remarque technique : j’ai utilisé une tige de selle suspendue acheté chez Cyclo Randonnée…et bien le résultat est surprenant : je suis un marathoniens avec parfois des douleurs dorsales. Avec ce type des elle, je n’ai  ressenti pendant ces 2 mois, aucune gène de ce type
  • la remorque pèse  environ 8 kg (avec le sac). En ce qui concerne le rengement de mes affaires, j’avais chargé 2 sacs de sport (2x5kg) les plus légers possibles : un sac contenait mes affaires de cycliste (2 cuissards dont 1 corsaire+2 maillots vélo+maillots de corps Odlo +gants (été et hiver) +sur chaussures + 3 paires de chaussettes+veste polaire+ pantalon et veste de pluie+manchettes et jambière+ trousse à pharmacie). Dans l’autre sac : mes vêtements de « ville » : pantalon en toile (transformable en bermuda)+2 paires de chaussettes + 1 paire de training + une veste en laine+2 chemisettes+pyjama court+3 slips+trousse de toilette+ordinateur PC portable (1,2kg). Dans le fond de la remorque, j’avais rajouté une trousse à outil (clés alen +burette d’huile+chambres à air+tournevis) et un câble antivol. Ce sac contenait aussi les photocopies des cartes routières de chaque étape, une fiche (N° route et villages traversés) et le profil et dénivelé du parcours de chaque étape. Dans la petite sacoche posée sur la guidon (une Vaude avec enveloppe plastique pour lecteur de carte) j’avais mis mon téléphone portable, mes papiers, porte monnaie, boussole, mon appareil photo (et vidéo) numérique. Le poids total approchait donc les 20 kg ce qui est tout à fait correct…pas plus (pour les cols surtout)
  • Vidéos :

Derniers conseils des amis cyclo…

Diététique...

Faites attention à ce que vous prenez comme alimentation sur la route !

Jean Freney

Il ne faut pas croire les anciens lorsqu’ils jettent leur vélo en haut d’un calvaire Pyrénéen du nom de Baghargui !

Geste rageur de JC auquel tu penseras lors de tes premières longues ascensions dans ce secteur.

Jean Claude

Et enfin …de mon fils Lionel : Conseil

J-5…journées festives chez les amis.

J-4. La fête continue avec les amis …

Avec les amis fidèles...

J-5 : Prés de 3000 km au compteur, il est temps maintenant, de se reposer et de recharger les batteries. Rien de tel que les plaisirs de la table. Dimanche, c’était chez les p’tits Robert ( Jean Claude et Rosette) à Balan et aujourd’hui chez Odile et Jean. 2 belles journées où les amis m’ont témoigné encouragements et soutien.

Un lundi à la campagne chez Jean et Odile

Odile nous propose des glucides...en prévision

chez Jean-Claude et Rosette

Samedi le départ est prévu à 10h30 de la maison. A 9h30 nous prendrons le verre de l’amitié avec les voisins de la résidence. Le parcours passera par l’Université (à Villeurbanne) où est prévu un accueil organisé par 2 collègues et amis Universitaires : Marco et Noël.  Jacques mon complice, qui sera à mes cotés jusqu’en Alsace, et plusieurs amis cyclistes seront de la partie pour cette première étape qui nous mènera à Chamelet (60 km). Là aussi un accueil est prévu sous la houlette de Mimi mon oncle et  de Claude mon ami.

…Balade test sur 2 jours : de Caluire à Veauche

Un mois avant le grand départ, il était temps de faire une sortie test sur 2 jours. Ma charmante nièce et sa petite famille (Gégé, Chloé et Lucas) m’avaient gentiment invité à dîner et passer la nuit dans leur maison de Veauche. Ce moment passé avec toute la famille fut délicieux et agréable. J’ai été reçu et accueilli comme un roi…du vélo. Rencontre sympathique avec un voisin Paul, un autre mordu de vélo.

Mardi matin, j’ai donc préparé mes bagages (2 sacs) en veillant à ne prendre que le strict nécessaire (10,3 kg sur la balance). J’ai chargé et attaché la remorque (voir dans rubrique « matériel ») et je suis parti de Caluire en direction de Veauche (dans la Loire) en passant par Lozanne, Vaugneray, Izeron, le col des Brosses (867 m d’altitude), Duerne, la charmante vallée de la Coïse, Saint Galmier et Veauche. Parti à 9h, je suis arrivé chez la nièce à 15h à une moyenne de 21 km/h. Il est vrai que je me suis un peu fritté (gentiment) avec un cyclo dans la montée d’Izeron. On ne se refait pas! Mais la fatigue ressentie à Veauche m’a fait prendre conscience qu’il ne faudra pas renouveler ce genre de bêtise pendant les 50 jours du périple (leçon!).

Bilan du mardi :une sortie de 105 km avec 1400m de dénivelé en 5 heures de vélo et un arret de 1h dans un petit troquet sympa de St Symphorien.

Mercredi matin, après une excellente nuit et un petit déj frugal, le retour s’annonçait bien : temps magnifique, les jambes tournaient bien dans la montée sur Saint Héand et les Monts du Lyonnais. Le paysage est vraiment magnifique dans cette région entre Lyon et Saint Etienne… Certains lieux (L’Hôpital,  Moreau,  Sainte Catherine,…) rappelleront à certains lecteurs amis  quelques beaux moments magiques sur la fameuse course de la « Saintelyon » et particulièrement l’année 1990 sous la neige à laquelle Domitien, Jean Paul, Jean Claude et moi-même avions participé.

La suite du parcours se fera par Saint Maurice/Dargoire (visite chez mes amis Janine et Denis et sa maman), Mornant et Craponne puis retour par Lozanne.

Bilan du Mercredi : 120 km, 1300m de dénivelé et 20.2 km/h de moyenne (allure plus raisonnable). Arrivé frais et dispo à 16h à Caluire et fin prêt à repartir le lendemain.

Le bilan global me donne confiance pour la suite car la difficulté (dénivelé et distance) des étapes du Tour ne dépassera pas beaucoup plus (sauf en haute montagne) ces 2 étapes entre Rhône et Loire.

Chez la maman de Denis (photo Janine)

Préparation du projet

Dés le début du mois de novembre 2010 (date de mon départ à la retraite de l’Université Lyon 1), je me suis lancé dans la réalisation de ce projet :

  • Élaboration du parcours sur les cartes Michelin et avec un outil fabuleux  : le logiciel  OPENRUNNER qui permet de calculer les kilométrages et les dénivelés des différentes étapes,
  • Préparation physique  : sorties vélo (sorties courtes et longues distances, progressivement, à partir de janvier, de 50 km jusqu’à 140 km avec parfois 2500m de dénivelé). Le soir plusieurs fois par semaine, j’ai fait quelques étirements (20 à 30mn). Suite à une petite déchirure du ménisque droit,  le chirurgien (Dr Dejour) m’a conseillé des étirements de la cuisse et des ischio-jambiers afin d’alléger la pression sur le ménisque. Il ne devrait pas y avoir de problème avec la pratique du vélo alors que la course à pied (et parfois la marche) m’est actuellement impossible. On verra en septembre s’il faut en passer par l’arthroscopie et l’ablation de la partie déchirée du ménisque,
  • Recherche des hébergements : soit en gîte d’étape, en chambre d’hôtes ou dans de petits hôtels. Fonction du budget du projet, j’ai essayé de limiter les frais des hébergements (entre 30€ et 65€ par jour : en 1/2 pension),
  • Liste des choses à emporter : en fonction des besoins et en allégeant le plus possible les bagages (limitation fixée à 10kg d) : vêtements cyclistes et de ville, vêtements de pluie, cartes routières, appareil photo, téléphone et ordinateur portable, petit outillage,…je n’emporterai que le minimum vital. J

Pour  ce qui est du parcours, il suivra de plus ou moins prés le contour de l’hexagone, parfois le long des côtes : Manche, côtes Bretonne, côtes Atlantique et une petite portion de la côte Méditerranéenne vers Saint Aygulf et Fréjus. Parfois je passerai plus à l’intérieur du pays (Normandie, Touraine par exemple). J’ai fait le choix de privilégier la campagne et les massifs montagneux (Pyrénées, Alpes, Vosges, Cévennes, Ardennes…) plutôt que de traverser les villes et  pour raison de sécurité, je ne prendrai pas de route nationale mais plutôt des « petites routes départementales » (chères à Jean Yanne). Je ferai une petite incursion en Belgique dans les Ardennes Belges : la vallée de la Semoy. Traversant le nord, je ne pouvais pas passer à coté de  » l’enfer du nord », parcours de la mythique course « Paris-Roubaix ». Je prendrai donc quelques secteurs pavés prés de Cambrai.

La recherche des hébergements m’a pris beaucoup de temps.  La recherche s’est faite en passant par les sites internet des offices de tourisme et des consultations des guides touristiques à la bibliothèque de la Part Dieu.

Pour la préparation physique, j’ai attaqué les sorties vélo dès le 1er janvier 2011. J’aime bien, c’est le cas depuis 30 ans, débuter l’année, après les agapes de la Saint Sylvestre, par une activité sportive. J’ai participé aux différentes sorties avec  l’AC3F de Fontaines St Martin, mon nouveau club cyclotouriste . Ces sorties vélo menées à un bon rythme (souvent autour de 30 km/h de moyenne) m’ont permis d’acquérir de la résistance et du rythme (merci André, le boss du groupe 1). Bien sur, les sorties en endurance sont venues compléter la préparation (sorties de 100 à 140 km). une sortie de 130 km à près de 22 km/h m’a permis de tester la remorque.

5 jours avant le grand départ : 2650 km

Samedi 23 avril : Dernière sortie d’entrainement avant le grand départ, avec Odile, Jean et Véronique : 60 km pour tourner les guibolles dans les Pierres Dorées.

Sortie du 23 avril : A cet endroit (St Laurent d'Oingt) mon père à gagné une course de côte ...à vélo.