Etape 35 : Etape mythique des cols Pyrénéens : Tourmalet, Aspin et Peyresourde (1/2 col)

Etape 35 : Argelès-Gazost – Estervielle (après Arreau dans le col de Peyresourde) : 91 km et 2750m de dénivelé (16 km/h)

Ce matin dés l’ouverture des volets à l’hôtel des fleurs…le ciel était bien chargé et nous savions que la journée serait difficile, le  temps d’abord et le programme des réjouissances qui nous attendaient avec quelques 2750m de dénivelé (positif…ça c’est pour mon ami Denis). Comment allait donc se comporter la charogne, son pilote et Sylvain arrivé un peu entamé la veille.

6h45...ciel gris sur Argelès Gazost

A 8 heures du matin nous décollions de l’hôtel et pour la remontée sur Luz St Sauveur (début du Tourmalet) j’ai mené un rythme relativement tranquille de manière à économiser nos efforts pour la suite.  Malheureusement la montée du Tourmalet s’est déroulé dans la brume et nous n’avons pas pu profité des paysages magnifiques de la montagne. Cela nous a permis de nous concentrer sur notre effort et c’est au bout de 2h 10 que nous avons atteint ce sommet mythique (voir plaque commémorative de la première montée à vélo par Eugéne Lapize en 1910). Cette montée, nous l’avons dédié avec Sylvain à Domitien. Il aurait été fier de voir son fiston et son ami à la hauteur de l’évènement…L’ émotion était vous l’imaginez au rendez vous. Il fallait être acrobate et pas frileux pour la descente car la visibilité était très réduite : 20 m pas plus et 3°C au thermomètre. Nous avons donc été prudents et nous nous sommes bien couverts. Après un petit casse-croûte pris à Ste Marie de Campan, là où Eugène Christophe a soudé sa fourche pendant le tour de France, nous avons attaqué le col d’Aspin qui culmine à 1489m, moins difficile mais les jambes commençaient à peser. En haut nous ne nous sommes pas attardés car le froid était vif. Photo et descente sur Arreau avec la pluie. IL ne restait plus que 10 km du début de Peyresourde pour atteindre l’Hotel des Cimes. La dernière remontée m’a prouvé que j’avais la grande forme…Jean Claude t’a intérêt a t’affûter pour les Alpes!

Demain, nous terminerons les 8 derniers km du col de Peyresourde…puis nous irons terminer les cols de la montagne Pyrénéennes avant de remonter vers la Montagne Noire et les Cévennes.

6h45...ciel gris sur Argelès

18,6 Km de montée...ça va chauffer!

On l'a fait... 100 ans aprés Lapize

Plaque commémorative

visibilité dans la descente du Tourmalet

au sommet d'Aspin...dans la brume

belle lumière (et oui!) dans la descente du col d'Aspin

Sylvain en termine après les 91km de montagne

 

en savoir plus sur le TOURMALET ;  Histoire de vélo !

4 réflexions au sujet de « Etape 35 : Etape mythique des cols Pyrénéens : Tourmalet, Aspin et Peyresourde (1/2 col) »

  1. Jean-Claude

    Bravo pour cette deuxième étape au long cours. Je ne sais si tu as reçu mon message te conseillant de retarder un peu votre départ, la météo devait être meilleure dans le courant de la matinée, je ne sais pas si cela s’est bien déroulé ainsi. Normalement répit demain !
    Quant au Tourmalet je l’ai aussi monté et descendu la nuit lors d’un Bayonne-Luchon avec les 4 cols (320 km en 20h avec le frère de Françoise que j’avais coaché pour un défi qu’il devait faire avec un copain) alors la visibilité avec les piles électriques sur les 3 cols que vous avez passés, hum !! Et puis, souvenirs ! souvenirs ! on l’a aussi monté dans l’autre sens et débouché le champagne sous la stèle de Lapize dans le brouillard il y a 9 ans déjà, tant et si bien qu’une famille hollandaise qui nous avait vus passer à La Mongie était impressionnée !
    Tu me dis que tu as « la fritte », mais les km que tu as parcourus avec des difficultés moyennes mais répétées, c’est une bonne préparation. Aujourd’hui je me suis tapé 160 bornes dans le Bugey, par le vieux Cerdon, 1750m de dénivelé, dérisoire ! mais 24kmh de moyenne, alors on verra si je tiens le coup car au delà de 8% j’en bave en général du fait de ma physionomie de rouleur.
    Alors salut les gars et bon vent !

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  2. Yvette et Gilou MOISSONNIER

    Nous avions campé à Ste Marie de Campan (il y a 15 ans : Manu était à Toulouse!)
    Je n’ai toujours vu le col d’Aspin que dans le Brouillard : tes photos confirment encore !
    Quelle énergie , surtout avec 3° ! J’en suis BABA d’admiration!

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  3. robert goninb

    Bravo pour cet exploit surtout dans les conditions atmosphériques pas trop favorables.
    Bon courage pour la suite.
    Amicalement
    Robert

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  4. Gérard GILLES

    Bravo Robert !
    Ah, que j’aurais voulu être avec toi (ou plutôt loin derrière toi) sur ces parcours dont j’ai fait la connaissance en mai 2003, 1ère année de retraite ! Après avoir grimpé les cols de Marie-Blanque (fort dur !) et de l’Aubisque, 2 jours après j’ai grimpé le Tourmalet depuis Bagnères de Bigorre le jour de…l’Ascension ! Me faisant doubler par de nombreux coureurs avant La Mongie, j’ai réalisé que c’était une fête sportive : la montée sur un camion de la statue d’Octave Lapize qui passe l’hiver dans un centre cycliste à Gedre. Après être arrivé à 2115 m, j’ai vu boulonner la statue sous les yeux de Roux et Sylvain Chavanel. Le lendemain, j’avais rallié modestement Bagnères de Bigorre à Luchon par Aspin (assez facile) et Peyresourde (que j’ai trouvé plus dur). Ensuite, j’étais monté à Superbagnères qui vaut presque l’Alpe d’Huez. Souvenirs, souvenirs qu’il me serait impossible de renouveler maintenant…
    Quand je pense que tu as avalé Tourmalet, Aspin et quasi Peyresourde dans la même journée…et avec la « charogne », je suis béat d’admiration ! Bravo l’artiste.
    Continue bien ainsi, mais ménage quand même ta monture car il y a encore du « dur » devant.
    Gérard

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