Etape 34 : Oloron Sainte Marie – Argelès Gazost : 83km à 17km/h (1950 m de dénivelé)
La nuit au gîte municipal du Bastié à Oloron Sainte Marie a été asez bonne, bien qu’entrecoupée par quelques réveils. En effet, la perspective de gravir ce col de l’Aubisque avec la Charogne m’inquiétait un petit peu. Juste un peu de pression pour me motiver encore un peu plus. Ce matin, j’étais très concentré sur l’effort à venir et surement pas trés causant (ça change) avec Marie-Thérèse et Sylvain. C4est part à 7h30 pour la remontée de la Vallée d’Ossau. Un petit détour et une petite halte dans le village de Bielle (idée de Jean-Claude) pour faire une photo en souvenir de l’ami Domitien (c’était en 2003 et nous avions déjà traversé les Pyrénées dans le sens Est Ouest). Nous arrivons tous les trois à Larrens au pied du col. Marie Thérèse nous laisse filer et nous quitte. Le debut du col est plutot cool et Sylvain monte à un bon rythme…il le paiera un peu sur la fin du col. Nous montons entre 8 et 12 km/h fonction du dénivelé (parfois pentes à 13% et certains km à 11% de moyenne). Pour moi l’allure est excellente, la confiance est là et après une petite pause à Gourette (4 km du sommet) j’ai terminé le col pas du tout entamé. Au sommet, vous pouvez imaginé l’émotion, la joie. A ce moment là, j’étais tout simplement heureux…Le bonheur quoi! J’ai eu des pensées à mon père, ma mère, à Mireille et Lionel ainsi qu’à mon ami Claude qui m’a parlé tant de fois de ces cols mythiques des Pyrénées qu’il a aussi escaladé.
Sylvain a terminé 2 petites minutes après moi un peu émoussé. Il faut dire qu’à Paris, il n’a pas eu l’occasion de s’entraîner en montagne. Chapeau à lui !
Un petit mot sur le paysage grandiose de la montagne (sous un beau soleil) que nous avons eu au sommet du col d’Aubisque (1709m) et dans la descente (route de crêtes) avant de reprendre l’ascension du second col de la journée : Le Col du Soulor (seulement 2 petits km de montée).
Ce soir nous sommes à l’hôtel des fleurs à Argelès Gazost…je crois qu’on les mérite bien…non?
Les amoureux du vélo et du tour savent qu’il y a une tetra logie dans les cols Pyrénéens :
Aubisque
Tourmalet
Aspin
Peyresourde
Vous connaissez mon programme…
Super performance Robert !!!!
Faut-il s’inquiéter des descentes avec la remorque ?
Bonne continuation
En effet ,On pense à l’effort fourni pour monter avec la « charogne » mais la descente , les virages se négocient-ils aisément?
Merci Jean-Michel
Pas de soucis pour les descentes…Je l’ai testé à 60 Km/h Et elle ne bouge pas d’un pouce. DAns la descente de l’Aubisque…j’ai été prudent à cause de gravillons sur la route. Amitiés
Quand on revoit le profil, la longueur donc le dénivelé à absorber d’une traite, c’est sûr que vous méritez un coup de chapeau, car de ce côté il est vraiment raide ce col avec ses passages qui vous « plantent droit sur les pédales ». Comme l’a dit mimi, le « tout à gauche » est de rigueur.
Merci pour le souvenir évoqué par « Bielle », c’est là encore une longue histoire qui a débuté en course à pieds !
J’en profite au passage pour saluer Noëlle et ses amis à Bully, car « mon petit doigt m’a dit » que tous ensemble ils suivent tes exploits avec passion. Le challenge c’est de poursuivre la route aussi loin qu’eux !! et je leur dis à bientôt sur le blog.
Oui tu mérites des fleurs ainsi que Sylvain qui t’a accompagné surement avec beaucoup d’émotion mai. J’ imagine aussi la tienne en pensant à ton ami.
je constate que tu tiens parfaitement ton cap et que la montagne ne te fait pas peur. Mieux encore, tu l’a réclamée et cela malgré une appréhension palpable, pas tant par la fatigue à venir que à cause de celle que tu appelles gentiment ta charogne.
Je t’encourage par la pensée et te souhaite de bonnes conditions météo. Bise. Nadège
Salut Robert,
Attention ! Tu arrives en haut de l’Aubisque en respirant et en parlant comme Nicolas Hulot dans ses plongées !!! On dirait que tu as un tuba !!! Tu vas finir en concurrent d ‘Eva Joly !!! Bon, ta rando ne te rappporte pas de tunes comme celles de Hulot.
T’as encore réussi à arriver premier sur la photo, tu ne changeras jamais. Allez, pousse et tout à droite je veux, tout à gauche, c’est trop facile !!! Chapeau quand même et bises. Renato
Une semaine pleine d’émotions notre ami Claude et toi… RESPECT à tous les deux…
Vivement qu’on se retrouve tous avec les tourangeaux.
Bises affectueuses. Annick
Bravo,
Robert, tu es sur les traces de Bahamontes qui est passé en tete à 4 reprises en haut de l’Aubisque!!
Tous nos encouragements pour la suite
bravo et tu me donnes envie de découvrir les Pyrénées mais plutôt en marchant….
Tout simplement magnifique !
Tant l’exploit que le paysage. Merci d’être assidu dans le récit du déroulement de « ton échappée belle », c’est un plaisir que de découvrir chaque jour ces moments uniques…
Bonne continuation.
Bien pour l’Aubisque,surtout lorsque l’on pense à la remorque,la moyenne est vraiment extraordinaire,là chapeau comme on dit respect car seuls ceux qui ont fait du vélo en ht.montagne savent ce que c’est. Eux seuls aussi comme toi connaissent cette joie immence cette pleinitude quand on atteint un sommet mythique. Comme on dit dans le tour ,en ht.montagne on ne triche pas , in montagne véritas….on ne peut que te féliciter de tout coeur
Salut Robert. On a partagé ton émotion, car au sommet d’un col au nom mythique foi d’un cyclo c’est toujours comme ça,et puis dans les conditions de ton défit cela prend tout à fait une autre dimension Nous sommes heureux pour toi pour ta réussite. Dans la famille (et ailleurs )tout le monde t’admire car au delà de l’exploit tout le monde t’aime bien. Hier je disais à Chantal, la fac aurait peut-ètre perdu un brillant ingènieur mais….. Le comité Cycliste du Lyonnais (et la FFC) gagner un vrai champion si vraiment tu avais voulu faire sérieusement du vélo,ta capacité à aller vite avec une remorque,et dans les grands cols ,ta facilité à récupèrer,rends toi compte avec encore 40 balais en moins,tu aurais fait un super coureur à étape. J’arrète j’ai peur que ta tète ne rentre plus dans le casque.de toute la famille bises
A te faire des compliments j’en oublie un peu Sylvain,dit lui que je l’admire,car moi aussi je connais la galère que d’ètre dans ta roue arrière, surtout quand ça monte ,respect d’un vieux cyclo à aussi à lui.